Le nickelage chimique est en effet le seul revêtement anticorrosion qui offre une très grande dureté.
Il est ainsi adapté à la protection de tout organe mécanique métallique (acier, inox, fonte, aluminium ou cuivreux), qui, au delà d’être exposé à l’oxydation, subit des contraintes, des efforts, des frottements, voire des chocs.
Son autre énorme avantage réside dans son application: elle se réalise sans électrolyse, chimiquement, par contact entre le produit à revêtir et la solution dans laquelle il est immergé.
Ainsi, l’entièreté de la pièce, même de forme complexe (sauf épargne souhaitée), sera revêtue très régulièrement sans aucun effet de bord ou de goutte, apportant une protection intégrale même dans les moindres recoins intérieurs et extérieurs.
Les différents types de nickels chimiques
Il existe trois grandes familles de nickels chimiques différenciées par la teneur en phosphore dans le dépôt de nickel :
– Les hauts phosphore : la « Rolls » en terme d’anticorrosion… qui peut aussi être durcie, voire plus !
– Les moyens phosphores : un compromis entre dureté et anticorrosion. Mais le compromis est il un choix ?
– Les bas phosphores : très durs en sortie de bain, ils résistent moins bien à la corrosion.
A ces trois familles s’ajoutera prochainement les très prometteurs « nickels composites » (additivés de particules) qui sont en cours de développement chez Verbrugge