L’anodisation sulfotartrique est issue d’un brevet ALENIA amélioré par AIRBUS. Son objectif est de remplacer l’Oxydation Anodique Chromique (OAC).
Elle est généralement mise en œuvre dans un bain contenant environ 40 g/d’acide sulfurique et 80g/l d’acide tartrique , à une température de 35 à 40°C. Le voltage constant est de 14/15V. Les cycles d’environ 25 mn comprennent une rampe de montée en tension de 5 mn puis un plateau de 20 à 25mn. L’anodisation sulfotartrique forme des couches très minces, 2 à 7 µm (épaisseurs analogues à celles formées lors d’ une OAC) . Elle génère une bonne résistance à la corrosion via l’adhérence des films de peinture, la mise en peinture s’effectuant sur une couche non colmatée. Son influence sur les caractéristiques de fatigue est modérée (abattement de l’ordre de 20 à 30% par rapport au substrat nu, analogue à celui induit par une OAC.
Aspect : incolore à légèrement irrisée
Épaisseur : 2 à 7 µm
État de surface : légère dégradation de la rugosité
Abattement en fatigue : comparable à celle de l’OAC, selon l’alliage, peut être compensé par un grenaillage préalable