On distingue principalement la conversion chimique et la conversion électrochimique : l’anodisation de l’aluminium.
• Les traitements purement chimiques de conversion (BONDERITE M-CR 1200 anciennement Alodine 1200, Surtec 650, lanthane 613…) permettent une bonne protection anticorrosion, une excellente base d’accrochage pour les revêtements ultérieurs. L’épaisseur est négligeable et permet une bonne conductibilité électrique.
• L’anodisation (appelée également oxydation anodique) fait appel à une source de courant électrique.
Son but est la formation d’une couche d’oxyde microporeuse et ayant une bonne dureté et une bonne tenue à la corrosion. Il est possible de renfermer, par capillarité, à l’intérieur de ces pores, des colorants ou d’autres éléments.
Ensuite, on pratique en général, une colmatation qui consiste à refermer la partie supérieure des pores (la couche se trouve également hydratée). Il se produit un léger gonflement des cotes.
Les principales anodisations sont :
• L’anodisation sulfurique (OAS)
Ce procédé permet de protéger efficacement les alliages légers contre la corrosion.
Il permet l’obtention de couches moyennes et dans un but décoratif, des teintes très variées.
• L’anodisation chromique (OAC)
Agrément aéronautique BF5
Ses avantages sont :
– Le traitement de pièces très tolérancées en raison de la faible épaisseur de la couche formée (de 2 à 7 microns).
– Mise en évidence des criques.
– Une bonne aptitude au frottement.
– Aucune attaque du métal par l’électrolyte en cas de rétention, contrairement à l’OAS.
– Possibilité d’imprégnation PTFE afin d’améliorer le coefficient de frottement.