Dans 80% des cas, les malfaiteurs attaquent d’abord la porte de l’établissement à cambrioler. Celle-ci constitue donc l’élément primordial à sécuriser dans l’enveloppe extérieure du bâtiment.
En règle générale et pour tout type de compartimentage (porte anti-effraction, coupe-feu, acoustique…), ce sont les ouvertures du bâtiment qui en constituent le point faible.
Parler de « porte antieffraction » n’est toutefois pas tout à fait exact.
Il serait plus correct de parler de “retardateur d’effraction”. En effet, les moyens mis en œuvre (outils d’attaque) pour forcer l’accès à la zone protégée sont toujours mis en rapport avec une durée laissée à l’agresseur ainsi qu’à son niveau d’expérience.
Comment est déterminé le niveau de sécurité nécessaire
pour une porte anti-effraction ?
3 éléments stratégiques déterminent le niveau final de sécurité nécessaire pour un bloc porte anti-effraction. Concevoir une protection contre les agressions implique leur analyse précise. Il s’agit des 3 points suivants :
Les risques d’agression
Vandalisme
Vol par effraction
Attaque à main armée
Espionnage et sabotages industriels
Emeute
Terrorisme
etc…
Les agresseurs potentiels
Opportuniste
Criminel occasionnel
Petite délinquance
Criminel expérimenté
Grand banditisme
Terroriste
etc…